La société pour l'homme, c'est comme la laisse pour le chien !
24 mars 2010
Pourquoi n'y a-t-il pas de bureaux ni de cabinets de philosophes ?
Parce que le philosophe aime la discrétion. Il aime mentir. Il aime se déguiser.
C'est un travesti, un joker !
Qu'est-ce que l'intelligence ?
Une première tentative :
L'intelligence est la profondeur de la conscience avec l'habilité de jongler entre l'abstrait et le réel et de les tisser ensemble.
23 mars 2010
La solitude (une deuxième fois)
La solitude place l'homme en face de sa liberté, de sa conscience, de son absurdité ; c'est pour cela qu'elle est une expérience insupportable pour ceux qui la fuient sans arrêt.
Origine de la folie
Tout seul, je ne peux pas être fou. Il n'y a pas de folie dans la solitude, ni sur une île déserte. Ce sont les autres qui font la folie.
Haine et stratégie !
Quand vous avancez un pion sur un échiquier, faîtes-le glisser doucement mais assurez-vous de charger le geste d'une haine profonde, comme si vous enfonciez une pointe de poison !
Pour gagner il faut savoir haïr !
Le philosophe et le chien...
Le philosophe est comme le chien qui a vaincu son maître, celui que généralement on juge dangereux et qu'on euthanasie...
11 mars 2010
Morale et liberté
La liberté est-elle possible en ayant des valeurs ?
Non. La liberté n'est possible que dans le néant (moral), dans le désert.
Le cactus est libre !
7 mars 2010
Réussir sa vie...
Pour prétendre réussir sa vie, il faut être hypocrite et menteur...
Car une vie menée avec courage et honnêteté mène nécessairement à l'échec.
Dieu serait-il sadique ?
Dieu (la religion) dit à l'homme : "Il y a une vie éternelle après la mort, mais je t'interdis de te suicider".
Quel sadisme !
3 mars 2010
La nausée*
Cette nausée, on la ressent partout: au travail, à la maison, dans les rues...
C'est ce contraste entre l'absurdité de la vie et le sérieux des gens...
La nausée est à l'opposé du rire.
*Titre du roman de Sartre.
2 mars 2010
La solitude
L'homme n'aime pas la solitude car elle le fait sortir du mensonge, elle le jette en face de lui-même, en face de son absurdité.
Pour pouvoir être seul, il faut être un créateur, un artiste, un drogué ou, un Dieu !
La société et moi...
Je suis un fantôme de la société ; je l'accompagne, je lui parle, je la questionne... je l'aime, je veille sur elle, je pense pour elle...
Mais je suis perpétuellement retiré au fond d'un monde d'idées et de mots, au fond d'un monde de chiffres qui dansent et de notes de musique qui sourient...
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