10 janvier 2008

Est-ce que les dieux existent ?

Oui, depuis l’apparition de certains grands singes.

8 janvier 2008

Méditerranée

Dans mes moments de faiblesse je me tourne vers toi.
Lorsque la vie me bouscule, j’aime t’écrire.
Lorsque mes larmes coulent, je me rappelle de ta main.
Lorsque mes larmes coulent, ta joue me console.
Avant que mes rêves s’écroulent tu es mon sauveur.
Avant que le désespoir m’emmène, tu es mon unique espoir.
Je te regarde aller et je te suis de loin.

Quand la tristesse me hante j’aimerais te voir.
Quand je pleure, j’aime entendre les battements de ton cœur.
Et quand je suis seul, je me rappelle de ta voix.
La Méditerranée me manque et je te vois à son bord.
Tu t’éloignes de moi et je te regarde partir.
Je te donne la main et je pousse un soupir.

Quand la vie est amère, c’est toi que je cherche.
Quand je n’ai plus de mots c’est à toi que j’écris.
Quand la colère m’étrangle je pense à ta main.
Quand on m’a battu tu n’as pas été là.
Quand on m’a battu tu ne m’as pas tenu la main.

Quand je suis triste, je me rappelle de tes larmes.
Et quand j’ai mal, je pense à toi.

Pourquoi tu m’as battu ? Pourquoi tu m’as battu ?

Quand je suis triste, je pense à ta mère.
Quand le vent m’emmène, tu es mon repère.
Quand je pleure, je sens qu’il fait froid.
Mais quand tu es là, tu me fais sourire.
Et quand je t’appelle, souvent, tu viens.

Ta main est dans la mienne et je te regarde de loin.
La Méditerranée t’appelle. La Méditerranée t’appelle.
Et toi tu me fais sourire.

6 janvier 2008

À un futur nouveau-né,

Je t’écris alors que tu n’es pas encore venu au monde.
Je t’écris pendant que tu baignes dans cette rondeur féconde.

Devant toi le grand Mystère se dessine, secrètement.
Alors garde en mémoire ces précieux moments.

Ô futur nouveau-né est-ce que tu m’entends ?

Peut-être seras-tu l’enfant qui se rappellera d’où il vient !